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Pas de retour d’expérience de gestion disponible actuellement.

Ne figurant pas sur l’Arrêté du 17 décembre 1985, le Gobie de Kessler ne peut pas être introduit dans les eaux libres, ni dans les eaux closes (L. 431.4), ni dans les étangs de pisciculture (L. 431.7). L’article L. 436-5 du Code de l’Environnement et l’article R. 436-35 interdisent l’utilisation des espèces non représentées,donc du gobie de Kessler, comme appât par les pêcheurs à la ligne.

CITATION

GT IBMA. 2017. Ponticola kessleri. Base d’information sur les invasions biologiques en milieux aquatiques. Groupe de travail national Invasions biologiques en milieux aquatiques. UICN France et Agence française pour la biodiversité.

UGS Ponticola kessleri Catégories ,

Ponticola kessleri

Nom commun : Gobie de Kessler
Catégorie : FAUNE
Famille : Gobiidae
Milieu : Eau douce
Origine géographique : Ponto-Caspien
Nom Anglais : Bighead goly
Auteur : Günther, 1861
Introduction en France : métropole

MODALITÉS DE GESTION
A l’heure actuelle, les populations de gobie de Kessler ne font pas l’objet de mesures de gestion spécifiques en France.

MODALITÉS D’INTRODUCTION EN FRANCE ET IMPACTS DOCUMENTÉS
Le Gobie de Kessler est originaire des bassins fluviaux de la Mer Noire (Dniepr, Dniestr et Danube). Il débute son expansion vers l’amont du Danube aux environs de 1992. Il est identifié en Allemagne en 1999 et rejoint le bassin du Rhin en 2005, probablement en utilisant le canal Main-Danube. On le retrouve ensuite sur le Rhin près de Bonn en 2006, aux Pays-Bas en 2007 et dans le Bade-Würtemberg (Allemagne) en 2010. En France, il est observé pour la première fois dans le Rhin à Lauterbourg et à Kembs en 2010, et dans la Moselle en 2011 (Manné et al., 2013). A l’instar des autres gobies d’origine Ponto-Caspienne, la colonisation par le Gobie de Kessler est due à la navigation sur les canaux (transport dans les eaux de ballast des bateaux ou à l’accrochage des œufs aux coques). Les activités de pisciculture et de pêche récréative constituent également une source potentielle de dissémination.

L’impact propre du gobie de Kessler sur la faune locale est difficile à évaluer. Néanmoins, il a été montré qu’en milieu expérimental, le chabot fluviatile était évincé de son habitat optimal pour un habitat moins favorable, lorsqu’il était mis en présence du gobie demi-lune ou du gobie de Kessler (Van Kessel et al., 2011). L’évaluation du potentiel invasif par la méthode FISK (Fish Invasiveness Sreening Kit) révèle un risque élevé pour le gobie de Kessler de devenir envahissant en France (Manné et al.,  2013).

Répartitions :
En France

En Europe

Contributions : Sébastien Manné, AFB

Date de rédaction : 15/11/2017, version 2

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