Pas de retour d’expérience de gestion disponible actuellement.
Espèce non réglementée.
GT IBMA. 2016. Astacus leptodactylus. Base d’information sur les invasions biologiques en milieux aquatiques. Groupe de travail national Invasions biologiques en milieux aquatiques. UICN France et Agence française pour la biodiversité.
Nom commun : Écrevisse à pattes grêles
Catégorie : FAUNE
Famille : Astacidae
Milieu : Eau douce
Origine géographique : Sibérie occidentale – Turquie
Nom Anglais : Turkish crayfish
Auteur : Eschscholtz, 1823
Introduction en France : métropole
MODALITÉS DE GESTION
L’espèce ne fait pas l’objet de mesures de gestion en France actuellement.
MODALITÉS D’INTRODUCTION EN FRANCE ET IMPACTS DOCUMENTÉS
Introduite volontairement en Europe pour la consommation et le repeuplement, l’Écrevisse à pattes grêles est aujourd’hui signalée dans 32 pays (Holdich et al., 2009 ; Kouba et al., 2014).
En France, l’espèce est mentionnée de façon régulière à partir du début du XXe siècle. Sa présence est signalée par plusieurs auteurs dans des lots d’Écrevisses à pattes rouges (Astacus astacus) destinées au repeuplement (Collas, données non publiées).
L’espèce n’apparait officiellement dans la faune française qu’à partir des années 1990, lors de la seconde enquête nationale réalisée par le Conseil Supérieur de la Pêche, malgré des acclimatations vérifiées sur des plans d’eau dès la moitié du XXe siècle (la plus ancienne acclimatation vérifiée est localisée dans l’est, où une ballastière aurait été peuplée vers 1945-1946 avec quelques individus ramenés de Tchécoslovaquie par des troupes américaines (Laurent et al. 1984)). Lors de cette enquête, elle est signalée dans 26 départements.
La dernière enquête nationale sur la répartition des écrevisses en France réalisée en 2014 (Collas et al., 2014), relève la présence de l’espèce dans 45 départements, avec une répartition hétérogène sur le territoire et souvent observée dans des plans d’eau privés difficiles d’accès.
L’écrevisse à pattes grêles est sensible à la peste des écrevisses et ne présente pas les inconvénients des autres espèces d’écrevisses exotiques (agressivité, creusement des berges, prolifération). Ses populations étant soumises aux pressions exercées par les autres espèces exotiques, elle a rarement établi des populations pérennes (Collas, 2007). Aucun impact sur le milieu n’est documenté ou reporté actuellement.
Répartitions :
En France
En Europe
Contributions : Marc Collas, Agence française pour la biodiversité
Date de rédaction : 31/07/2017, version 2.
La coordination et l’animation du Centre de ressources espèces exotiques envahissantes sont assurées par le Comité français de l’UICN et l’Office français de la biodiversité.
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